vivreen arabie saoudite. Exactement mais quand tu dis ca tu passe pour une parano qui fait des prĂ©jugĂ©s la rĂ©alitĂ© est parfois dur Ă  admettre CitationRebeka* a Ă©crit: Laisse le 2rĂ©ponses. RĂ©ponse 1 / 2. gillesdemoulin 4. 27 oct. 2011 Ă  22:45. walikoum salam, dĂ©solĂ©, c'est pas une soeur mais un frĂšre qui vous rĂ©pond, ma rĂ©ponse va vous choquer mais la rĂ©ponse est que l'Arabie Saoudite ne dĂ©livre des visas que pour le pĂšlerinage ou la visite des lieux saints. qu' Allah vous guide et vous facilite. vivreen arabie saoudite. Exactement mais quand tu dis ca tu passe pour une parano qui fait des prĂ©jugĂ©s la rĂ©alitĂ© est parfois dur Ă  admettre CitationRebeka* a Ă©crit: Laisse le rĂȘver, comme tout ceux qui y s Enmoyenne, le salaire moyen en Arabie Saoudite est de 1863.83 €. Cette donnĂ©e est issue de la moyenne des salaires moyens renseignĂ©s par les internautes habitant dans le pays. La diffĂ©rence avec le salaire moyen en France est de 18%. Salaire moyen en Arabie Saoudite en 2022 : 1863.83 € Prix moyen dans la monnaie du pays : Latransaction est estimĂ©e Ă  3 millions d’euros par le site spĂ©cialisĂ© Transfermarkt. Marcel Tisserand dans la peau du capitaine de LĂ©opards de la RDC Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. Vie dans Arabie Saoudite Arabie Saoudite 😜Amusement= Mal QualitĂ© de vie= D’accord sĂ©curitĂ©= Bien đŸš¶MarchabilitĂ©= GĂ©niale ☟Paix= Mal 🚩SĂ©curitĂ© routiĂšre= Mal đŸ„Hospitals= Bien đŸ‘Żâ€â™€ïžVie nocturne= d’accord đŸ“¶Free wifi= d’accord 🏠Lieux de travail= GĂ©niale A / C ou chauffage= d’accord 😉Amical aux Ă©trangers= d’accord Anglophone= Mal LibertĂ© d’expression= Mal 🖐🏿TolĂ©rance raciale= Mal đŸ‘©Convient aux femmes= Mal 🌈LGBT friendly= Mal Bon pour le dĂ©marrage= Mal đŸ˜€DensitĂ© de personnes= Pas occupĂ© 4k ppl/kmÂČ 17x17m 📡Internet= Rapide 11Mbps avg đŸ€—Bonheur= Bien Autres donnĂ©es importantes Ă  Arabie Saoudite Inflation 2017= Inflation 2018= Revenu par habitant= 21, Taux de chĂŽmage= 11% Nombre d’habitants= 34,140,662 Croissance dĂ©mographique annuelle en%= Croissance annuelle de la population totale= 586,319 DensitĂ© Gens / Km2= 16 Surface en km2= 2,149,690 Nombre de migrants= 118,000 Indice de qualitĂ© Ă  Arabie Saoudite Indice de bonheur= Indice de revenu par habitant= Indice de sĂ©curitĂ© sociale= Indice d’espĂ©rance de vie= Indice de libertĂ© individuelle= Indice de gĂ©nĂ©rositĂ©= Indice de perception de la corruption= AvancĂ©e "historique" en Arabie saoudite le royaume saoudien qui baigne dans un systĂšme patriarcal hors du temps, permettra dĂ©sormais aux femmes cĂ©libataires, divorcĂ©es, ou veuves de vivre seules sans le consentement de leur tuteur masculin.©Jasmin Merdan, Getty Images, Tous droits rĂ©servĂ©sAbolition du paragraphe B de l’article n°169L’amendement en question, dĂ©sormais aboli, stipulait que "les femmes cĂ©libataires, divorcĂ©es ou veuves devaient vivre sous la supervision de son mahram", comprenez son "gardien", un tuteur masculin. Il s’agit alors du pĂšre, du mari ou du fils. Jusqu’alors, les femmes saoudiennes cĂ©libataires, divorcĂ©es ou veuves Ă©taient tenues de vivre avec leur tuteur masculin. Si elles dĂ©siraient vivre seules, les Saoudiennes devaient alors obtenir l’approbation de ce gardien. Les autoritĂ©s judiciaires ont aboli le paragraphe B de l’article de la loi de procĂ©dure devant les tribunaux de la charia cette semaine. Une suppression suite Ă  la dĂ©cision du royaume d’introduire un amendement juridique pour accorder aux femmes le droit de vivre seules. DĂ©sormais, le paragraphe B stipule qu' "une femme adulte a le droit de choisir oĂč vivre", son tuteur ne peut quant Ă  lui plus la dĂ©noncer, Ă  moins de disposer de preuves d’un crime commis par celle dont il serait le tuteur
 DorĂ©navant les tribunaux ne reconnaĂźtront plus de tels cas. "Les familles ne peuvent plus intenter de poursuites contre leurs filles qui choisissent de vivre seules ", a dĂ©clarĂ© l’avocat et ancien adjoint du ministĂšre public, Nayef Al-Mansi. Vers une plus grande autonomie ?Une avancĂ©e historique pour certains, dangereuse ou "contraire Ă  l’islam" pour d’autres, la dĂ©cision oppose deux camps Ă  Riyad. Pour Bichara Khader, professeur Ă©mĂ©rite Ă  l’UniversitĂ© catholique de Louvain et fondateur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe contemporain, cette abolition "n’est pas un vent de libertĂ©, mais une adaptation Ă  mon sens, prudente, de la lĂ©gislation pour tenir compte des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ© saoudienne elle-mĂȘme". Nombreuses sont en effet celles Ă  militer pour le droit des femmes en Arabie saoudite, "elles ont Ă©tĂ© maintenues dans un statut d’infĂ©rioritĂ© beaucoup trop longtemps, un statut de subordination dans un systĂšme patriarcal, ultra-conservateur. Elles ne pouvaient pas conduire, elles ne pouvaient pas voyager seules. Lorsqu’elles sortaient dans la rue, elles devaient ĂȘtre chaperonnĂ©es par un frĂšre, un mari, un cousin
 Elles ne pouvaient mĂȘme pas ouvrir un compte en banque". Des luttes pour le droit des femmes en Arabie saoudite, parfois au prix d’un long sĂ©jour en prison. Bichara Khader le rappelle, "des femmes saoudiennes remarquables moisissent aujourd’hui dans les prisons saoudiennes pour simplement avoir revendiquĂ© des droits pour les femmes". C’est le cas de Loujain al-Hathloul. La militante saoudienne, connue pour avoir fait campagne contre l’interdiction de conduire faite aux femmes en Arabie saoudite, Ă©tait arrĂȘtĂ©e aux cĂŽtĂ©s d’une dizaine d’autres militantes en mai 2018, quelques semaines avant la levĂ©e de cette interdiction en vigueur durant des dĂ©cennies. En dĂ©cembre dernier, elle avait Ă©tĂ© reconnue coupable de "diverses activitĂ©s prohibĂ©es par la loi antiterroriste" et condamnĂ©e Ă  cinq ans et huit mois de prison. La militante de 31 ans a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e le 11 fĂ©vrier, aprĂšs 1001 jours en prison, mais en libertĂ© conditionnelle pour trois ans. Sa peine a Ă©tĂ© confirmĂ©e en appel par la justice saoudienne en mars dernier. Loujain al-Hathloul a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  cinq ans et huit mois de prison, dont trois en libertĂ© conditionnelle. La militante est Ă©galement interdite de voyage pendant cinq ans. Si certaines militantes aux cĂŽtĂ©s de Loujain al-Hathloul ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es sous conditions, d’autres sont toujours emprisonnĂ©es sous des chefs d’accusations "opaques", selon des militants des droits humains. L’Arabie saoudite veut redorer son imageLe royaume, pointĂ© du doigt par plusieurs dĂ©fenseurs des droits des femmes, rĂ©putĂ© pour le contrĂŽle exercĂ© sur les Saoudiennes et les limites aux droits des femmes, tente depuis plusieurs annĂ©es de se prĂ©senter comme progressiste et moderne. En 2018, la Commission de la condition de la femme des Nations Unies accueille l’Arabie saoudite, une venue longuement contestĂ©e et discutĂ©e. Depuis, plusieurs rĂ©formes ont transformĂ© la vie de nombreuses Saoudiennes. La plus emblĂ©matique, en 2018, celle permettant aux femmes de conduire une voiture, ou encore l’ouverture des frontiĂšres pour les femmes saoudiennes, autorisĂ©es depuis 2019, Ă  obtenir un passeport et Ă  voyager Ă  l’étranger sans l’accord de leur "gardien". MalgrĂ© les efforts du gouvernement saoudien et du prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane pour se prĂ©senter comme un pays rĂ©formĂ© et progressiste, l’Arabie saoudite reste l’un des pires pays en matiĂšre de droit des femmes. "Avec l’arrivĂ©e du prince hĂ©ritier Mohammed Ben Salmane, il y a non pas un vent de libertĂ©, mais un projet de modernisation, conscient, voulant mettre l’Arabie saoudite en phase avec le monde moderne. Il y a une volontĂ© de s’ouvrir progressivement, graduellement, parce que les forces conservatrices sont telles que le prince doit agir avec prudence", analyse le professeur Khader. "Cette lĂ©gislation prend en compte la lutte des femmes, la lutte des activistes saoudiennes qui aujourd’hui, ont connu la prison, se sont exilĂ©es, beaucoup ont Ă©tĂ© menacĂ©es. C’est le fruit d’une pression des femmes saoudiennes, des pressions de la communautĂ© internationale sur le systĂšme saoudien, et une volontĂ© du prince hĂ©ritier, de "laver" la honte du meurtre du journaliste Khashoggi, qui a terni l’image de l’Arabie saoudite, mais Ă©galement de faire oublier la guerre du Yemen". Cette lĂ©gislation est une victoire de plus pour les Saoudiennes Ă  la conquĂȘte d’autonomie et d’indĂ©pendance. Des rĂ©formes qui voient le jour grĂące aux luttes internes et diverses pressions internationales, plusieurs organisations internationales de dĂ©fense des droits humains se battent encore toujours pour mettre en lumiĂšre un systĂšme rĂ©pressif et discriminatoire. Mais pour Bichara Khader, "l’évolution est normale, mais trĂšs lente, je doute fort que l’Arabie saoudite arrivera Ă  ĂȘtre aussi ouverte qu’une sociĂ©tĂ© belge ou europĂ©enne". PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous DĂ©couvrez en vidĂ©o les 27 virages du tracĂ© de 6,175 km devant accueillir le premier Grand Prix d’Arabie Saoudite, le 5 dĂ©cembre 2021. Pour la premiĂšre fois de son histoire, la caravane de la F1 s’apprĂȘte Ă  poser ses roues sur le territoire saoudien. En effet, le Grand Prix d’Arabie Saoudite a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au calendrier 2021, en qualitĂ© de 22e et avant-dernier rendez-vous de la saison, le 5 dĂ©cembre prochain. Le choix de cette destination est contestĂ© sur le volet diplomatique, au regard des suspicions de crimes de guerre et de non-respect des libertĂ©s individuelles en vigueur dans ce Royaume du Moyen-Orient. Pourtant, cela n’empĂȘche pas l’Arabie Saoudite de poursuivre son expansion au sein des sports mĂ©caniques, aprĂšs avoir notamment mis la main sur l’organisation du Dakar depuis janvier 2020 et d’un meeting de Formule E depuis novembre 2018 sur le circuit urbain de Diriyah, dont les deux manches ont Ă©tĂ© pour la premiĂšre fois disputĂ©es de nuit, en fĂ©vrier dernier. 27 virages, circuit rapide et critiquĂ© En Formule 1 Ă©galement, l’épreuve saoudienne sera courue Ă  la lumiĂšre des projecteurs. Il s’agira ainsi de la deuxiĂšme manche entiĂšrement nocturne de la discipline, aprĂšs celle de Singapour apparue en 2008. Elle aura lieu sur un tracĂ© diffĂ©rent de celui de la Formule E, situĂ© Ă  Jeddah et long de 6,175 km. D’un point de vue strictement sportif, le Grand Prix de F1 organisĂ© en Arabie Saoudite fait dĂ©jĂ  polĂ©mique. En cause, le manque de variĂ©tĂ© de son circuit urbain, mis en lumiĂšre par la publication d’une premiĂšre vidĂ©o de tour embarquĂ©. Par le biais de cette sĂ©quence, la Formule 1 fait la promotion d’un tracĂ© large de 10 Ă  15 mĂštres par endroits, ultrarapide et donc a priori spectaculaire, avec la bagatelle de 27 virages pour une vitesse moyenne attendue Ă  250 km/h. Mais en guise de revers de mĂ©daille, on peut lĂ©gitimement craindre deux paramĂštres. En premier lieu, des insuffisances en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, bien qu’il ait rĂ©coltĂ© la note maximale en la matiĂšre FIA Grade 1. D’autre part, des difficultĂ©s Ă  dĂ©passer, mĂȘme avec plusieurs zones de DRS, en l’absence de rĂ©els changements de rythme. D’ailleurs, depuis la publication de ce tour embarquĂ©, ce circuit fait l’objet de nombreuses critiques. Pour vous forger un avis, dĂ©couvrez la vidĂ©o ci-dessous. Experience all 2ïžâƒŁ7ïžâƒŁ of Jeddah's ultrafast corners ?F1 SaudiArabianGP — Formula 1 F1 March 18, 2021 Plus d’infos F1 F1 sur Netflix quand sort la saison 3 de Drive to Survive ? 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 A lire sur Les dossiers Ă  suivre Voitures Electriques Voitures Autonomes Citadines fiables Guide Youngtimers Occasions 1500 euros Essence ou Diesel ? Les marques Ă  suivre Ce sont des images qui Ă©tonnent encore dans un pays oĂč la musique fut autrefois strictement interdite dans les cafĂ©s et les restaurants. Le 16 juin, la star libanaise Elissa s’est produite Ă  Riyad devant plusieurs centaines de spectateurs et de spectatrices, venus danser au rythme des chants de la diva, vĂȘtue d’une ample robe rose. Un Ă©vĂ©nement en soi. Je suis heureux, cest une Ă©norme transformation culturelle qui se joue en ce moment », commente Haitham Mousa, ressortissant Ă©gyptien de 31 ans, pharmacien Ă  jeunesse cultivĂ©e, Ă©duquĂ©e et connectĂ©e avec le monde »De telles scĂšnes ne sont pourtant plus aussi rares dans le royaume qui abrite les deux plus importants lieux saints de l’islam, oĂč de nombreux concerts sont dĂ©sormais programmĂ©s, au mĂȘme titre que des Ă©vĂ©nements sportifs. Pour diversifier son Ă©conomie trĂšs dĂ©pendante des revenus pĂ©troliers, le prince hĂ©ritier Mohamed ben Salman MBS s’est lancĂ© en 2016, Ă  travers son plan Vision 2030, dans un vaste programme d’ouverture du pays – avec, notamment, la crĂ©ation, annoncĂ©e mercredi 30 juin, d’une deuxiĂšme compagnie aĂ©rienne nationale visant Ă  augmenter l’interconnexion internationale vers 250 destinations » –, accompagnĂ© de rĂ©formes sociales et religieuses.→ À LIRE. Le travail des femmes modifie en profondeur les sociĂ©tĂ©s du GolfeLes Saoudiens sont gĂ©nĂ©ralement en faveur » de ces mesures, estime Najah Al-Otaibi, chercheuse associĂ©e au Centre de recherches et d’études islamiques du roi Fayçal. En Arabie saoudite, plus de la moitiĂ© de la population a moins de 30 ans. Cette jeunesse est cultivĂ©e, Ă©duquĂ©e et connectĂ©e avec le monde », vent des rĂ©formes fait aussi grincer des dents, mĂȘme si la population semble n’avoir pour l’heure d’autres choix que d’obĂ©ir. Lorsque, en mai, la mise en sourdine des haut-parleurs des mosquĂ©es a Ă©tĂ© exigĂ©e, les rares contestataires s’étant exprimĂ© sur Twitter ont Ă©tĂ© qualifiĂ©s dennemis du royaume » par le ministre des affaires islamiques. De quoi calmer les ardeurs. Cette opposition, y compris au sein de la jeunesse, n’étonne cependant pas le chercheur indĂ©pendant Nabeel Nowairah. De nombreux jeunes Saoudiens Ă©levĂ©s dans un environnement religieux demeurent trĂšs conservateurs et napprĂ©cient pas ces changements », commente-t-il. Changer la maniĂšre dont les hommes voient les femmes » Vous ne pouvez dĂ©velopper l’économie sans dĂ©velopper la sociĂ©tĂ© », analyse Najah Al-Otaibi, pour qui les femmes, une fois les restrictions supprimĂ©es, peuvent contribuer au dĂ©veloppement Ă©conomique du pays ». En deux ans, leur taux d’activitĂ© a progressĂ© de 64 %, rĂ©vĂšlent des chercheurs amĂ©ricains du club de rĂ©flexion Brookings Altuaijri, qui a ouvert un cafĂ© vĂ©gan Ă  Riyad, bĂ©nĂ©ficie dĂ©jĂ  de ces rĂ©formes. Il n’a jamais Ă©tĂ© aussi facile d’ĂȘtre financiĂšrement indĂ©pendante », estime cette Saoudienne de 28 ans qui dit avoir reçu le soutien financier et Ă©motionnel » de son pĂšre pour se lancer.→ ANALYSE. Mohamed ben Salmane renforce son contrĂŽle sur l’islam saoudienToutes les femmes se rĂȘvant entrepreneuses n’obtiennent pourtant pas l’approbation de leur famille. En Arabie saoudite demeure cette idĂ©e selon laquelle une femme doit se concentrer sur son foyer », dĂ©plore Hadeel Jazzar, Saoudienne installĂ©e Ă  DubaĂŻ, aux Émirats arabes unis. Il faudrait, ajoute-t-elle, aussi changer la maniĂšre dont les hommes voient les femmes. Changer les mentalitĂ©s de cette gĂ©nĂ©ration prendra du temps ».Ce sera d’autant plus long que les rĂ©formes demeurent incomplĂštes » pour cette gĂ©nĂ©ration connectĂ©e au monde, selon Nabeel Nowairah. Elles ne concernentni la libertĂ© dexpression, ni la moindre possibilitĂ© d’une opposition politique ». Car le royaume, malgrĂ© les rĂ©centes libĂ©rations de militantes des droits des femmes, dont l’emblĂ©matique Loujain Al-Hathloul, en fĂ©vrier, compte toujours des dizaines de prisonniers d’opinion. Et pour le reste du monde, l’assassinat – imputable Ă  MBS selon les renseignements amĂ©ricains – du journaliste Jamal Khashoggi Ă  Istanbul en octobre 2018, demeure une tache indĂ©lĂ©bile. Quelles que soient les rĂ©formes que vous concĂ©dez maintenant, argumente Nabeel Nowairah, la population demandera plus Ă  lavenir ».-Des rĂ©formes sociales et religieuses tous azimutsDepuis sa dĂ©signation comme prince hĂ©ritier en juin 2017, Mohammed Ben Salman s’est engagĂ© Ă  redorer l’image austĂšre du royaume. Les grandes lignes de son projet figurent dans sa Vison 2030 », lancĂ©e il y a cinq les mesures emblĂ©matiques de ce plan, plusieurs concernent les femmes droit de conduire ou d’ouvrir un compte bancaire, possibilitĂ© d’assister Ă  des concerts ou Ă©vĂ©nements sportifs, sĂ©ances au cinĂ©ma pour les femmes et les derniĂšres annonces des autoritĂ©s ont eu un fort Ă©cho dans cette sociĂ©tĂ© conservatrice l’ordre donnĂ© aux mosquĂ©es de baisser le volume sonore des haut-parleurs, notamment lors de l’appel Ă  la priĂšre du muezzin. Et l’autorisation pour les femmes non mariĂ©es Ă  vivre seules sans permission de leur tuteur ». En 2018, l’Arabie saoudite levait le voile sur la conduite fĂ©minine. En aoĂ»t 2019, les femmes Ă©taient autorisĂ©es pour la premiĂšre fois Ă  voyager et Ă  demander un passeport sans l’accord de leur tuteur lĂ©gal. Mais pour Dua, 22 ans et Dalal Al-Showaiki, 21 ans, tout cela n'a rien changĂ©. C’est lors des vacances en famille Ă  Istanbul en juillet 2019, que les deux soeurs dĂ©cident d'Ă©chapper au mariage forcĂ© et Ă  l'emprise de leur pĂšre malgrĂ© les risques qu'elles encourent. Cela fait des annĂ©es qu'elles y songent. Elles profitent de l'absence de surveillance pour quitter leur chambre d'hĂŽtel et ne plus jamais revenir. Dua et Dalal lancent un appel sur les rĂ©seaux sociaux pour que la communautĂ© internationale leur vienne Ă  l’aide, se retrouvant sous le feu des mĂ©dias. Pour les soeurs Al-Showaiki, la fuite est la seule solution pour vivre leur vie ĂȘtre des femmes libres, passer le permis et surtout Ă©tudier sans avoir Ă  demander Ă  une tierce personne. En Arabie saoudite tout nous Ă©tait imposĂ©. On ne pouvait pas vivre notre vie, prendre des dĂ©cisions, mĂȘme sur les dĂ©tails les plus petits. Sortir seules dans la rue, ne pas porter l'abaya, mĂȘme notre mĂšre nous frappait si l'on voulait enlever notre abaya. S'enfuir c'Ă©tait la premiĂšre dĂ©cision que l'on a prise », expliquent-elles Ă  EnvoyĂ© spĂ©cial. Partir coĂ»te que coĂ»te Elles vivent aujourd'hui grĂące Ă  des dons provenant d'une cagnotte en ligne sur les rĂ©seaux sociaux ainsi qu'Ă  des donateurs plus consĂ©quents, anonymes. Ces dons devraient leur permettre encore de subvenir Ă  leurs besoins plusieurs mois. Pour raison de sĂ©curitĂ©, Dua et Dalal Al-Showaiki voudraient quitter la Turquie et cherchent un nouveau pays pour les accueillir. L'UNHCR a identifiĂ© un pays oĂč elles peuvent s'installer et ce pays a accepté», explique leur avocat Toby Cadman, mais d'aprĂšs la loi, les autoritĂ©s turques doivent d'abord donner leur accord, comme pour tous les rĂ©fugiĂ©s qui sont passĂ©s par leur sol. Elles sont donc encore en pĂ©riode de transition Ă  Istanbul. ce processus est en cours depuis quelques mois. Ils n’ont pas dit non, mais ils n’ont pas dit oui », nous prĂ©cise le magistrat, avocat au barreau de Londres. Actuellement, les deux soeurs bĂ©nĂ©ficient d'un systĂšme de protection, jusqu'Ă  ce qu'elles n'en aient plus besoin, en attendant, elles font trĂšs attention et essaient de changer d'endroit le plus souvent possible.» L'avocat prĂ©cise bien que ce n'est pas une situation idĂ©ale mais pour l'instant ça les maintient en sĂ©curité», et que bien Ă©videmment il prĂ©fĂšrerait bien les voir dans un autre pays. Sur le papier, elles ne peuvent pas ĂȘtre contraintes de retourner en Arabie saoudite, la Commission des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s leur a accordĂ© le statut de protection en Turquie. Mais, elles pourraient ĂȘtre expulsĂ©es de force et nous savons que les autoritĂ©s saoudiennes n'hĂ©sitent pas Ă  prendre des mesures extraordinaires pour faire revenir leurs ressortissants. »Arabie saoudite ouverture ou stratĂ©gie de communication ? L'Arabie saoudite qu'elles dĂ©peignent n'est pas celle revendiquĂ©e par le prince hĂ©ritier Mohammed Ben Salmane qui s’efforce de communiquer sur une ouverture et une modernisation du pays. En autorisant les femmes Ă  conduire, en leur permettant d'entreprendre des dĂ©marches administratives, le souverain compte bien changer l'image donnĂ©e Ă  son pays. NĂ©ammoins, d'autres rĂšgles discriminatoires relatives Ă  la tutelle sont toujours en vigueur. D’aprĂšs leur dĂ©fenseur, la nouvelle loi n'a pas eu d'effet sur le sort des deux jeunes Saoudiennes. Il faut regarder comment Ă©volue la vie des femmes de maniĂšre individuelle en Arabie saoudite. Nous parlons d’une culture d’oppression des droits des femmes. MĂȘme si les principes s’appliquent Ă  un passeport, il y a des façons dont ce droit n’est pas effectif, en raison de la culture de domination masculine.»Comme vous le savez Mohammed Ben Salmane a Ă©tĂ© trĂšs actif sur cette communication et les relations publiques font tout pour faire changer l'image que donne l’Arabie saoudite au monde occidental», avec Alice Gauvin, journaliste qui a suivi les deux jeunes femmes depuis leur "Ă©vasion", et dont les tĂ©moignages font l'objet d'un reportage intitulĂ© Les fugitives ». Terriennes Avez-vous des nouvelles de Dalal et Dua al-Showaiki ?​Alice Gauvin On a Ă©changĂ© rĂ©guliĂšrement, aprĂšs c’est un peu compliquĂ© parce qu’elles ont des moments de rĂ©siliation et d’abattement pendant lesquels il est difficile d’échanger avec elles. Elles sont toujours coincĂ©es Ă  Istanbul et rĂ©flĂ©chissent aux deux scĂ©narios possibles soit elles arrivent Ă  quitter la Turquie ou soit elles y restent. Tout en sachant que leur souhait le plus grand serait d’étudier dans un pays occidental. Dans quel Ă©tat d'esprit sont-elles ? Il y a une forme de dĂ©ception qui est venue relativement vite, parce que pour les autres jeunes femmes qui ont Ă©tĂ© mĂ©diatisĂ©es, que ce soit Rahaf Mohammed ou les soeurs Maha et Wafa Al-Subaie qui elles aussi ont fui l'Arabie saoudie, ndlr, la situation s’est dĂ©bloquĂ©e beaucoup plus vite, donc elles espĂ©raient vraiment qu'en interpellant le monde entier sur Twitter elles trouveraient rĂ©ellement une solution. Elles n’avaient pas conscience que la lĂ©gislation turque Ă©tait diffĂ©rente de celles d’autres pays. Puis il y a eu sans doute un peu d’incrĂ©dulitĂ©. Elles le disent Ă  la fin du reportage. Leur plus gros rĂȘve Ă©tait d’arriver Ă  s'Ă©chapper d’Arabie Saoudite et elles ont rĂ©ussi. Quoiqu’il arrive, elles sont aujourd'hui plus libres que ce qu’elles n’auraient jamais pu imaginer en restant en Arabie Saoudite. En aoĂ»t 2019, l'Arabie saoudite autorisait les femmes Ă  faire des dĂ©marches administratives sans leur tuteur et notamment le droit de voyager et d'obtenir un passeport, est-ce que ça change quelque chose Ă  leur sort ? À leur sort non, car quand elles sont parties, il fallait encore l’accord d'un tuteur pour quitter le pays, donc elles ont enfreint la loi. C’est un peu le mĂȘme exemple que pour le permis de conduire, MBS et l’Arabie saoudite ont communiquĂ© sur le fait que les femmes avaient le droit de conduire. Dans les faits, c’est toujours sous l’autorisation du tuteur, Dua dit d’ailleurs dans le reportage qu’elle a demandĂ© Ă  son pĂšre qui a refusĂ©. Le jour oĂč cette loi a Ă©tĂ© divulguĂ©e, ils ont mis en prison les militantes fĂ©ministes, qui se sont battues pour obtenir le droit de passer le permis de conduire. Elles y sont toujours, ça va faire deux ans. Elles ont Ă©tĂ© torturĂ©es, agressĂ©es est difficile de mesurer combien de femmes ont rĂ©ellement profitĂ© de cette autorisation de voyager. Ce qui est sĂ»r, c’est que tant que le systĂšme de tutelle masculine existera, un gardien pourra aller voir la police et dire que leur fille a fuguĂ© et la police ira les chercher. Tous les observateurs pensent que si Dua et Dalal mettent un pied au consulat d’Arabie saoudite, on ne les reverra jamais. Leur pĂšre qui est leur tuteur lĂ©gal, n'a pas "digĂ©rĂ©" le fait qu’elles se soient enfuies. Il y a une volontĂ© de montrer qu’ils sont normaux, dans la rĂ©alitĂ© c’est toujours une prison Ă  ciel ouvert pour les femmes oĂč elles sont soumises Ă  l’autoritĂ© lĂ©gale d’un hommeAlice Gauvin, journaliste et rĂ©alisatrice La place de la femme en Arabie saoudite change-t-elle vraiment ou est-ce une utopie ? Je pense que ce qui est important, c’est de montrer que c’est une opĂ©ration de communication de l’Arabie Saoudite, qui nous dit "on a changĂ©, on s’ouvre, on se modernise". Pour les femmes, le sort n’a pas changĂ©. On pourrait se faire avoir facilement par les effets d’annonce. Par exemple sur le permis de conduire, le Dakar » le rallye automobile, ndlr , l'autorisation du tourisme. Dans la rĂ©alitĂ©, c’est toujours une prison Ă  ciel ouvert pour les femmes. Elles restent soumises Ă  l’autoritĂ© lĂ©gale d’un homme qui a tous les pouvoirs sur elles. La mentalitĂ© des hommes saoudiens n’a pas changĂ© parce qu’il y a eu des petits changements dans la loi.

vivre en arabie saoudite en 2021